La Mère Fétu

— Vieille pauvresse, protégée de l’abbé Jouve. Toute ronde malgré sa misère, visage bouffi, petits yeux noirs pleins de finesse, voix pleurarde, humilité bruyante qu’elle traduit par un flot de paroles [34]. Elle habite une mansarde dans le passage des Eaux. C’est à son chevet que se rencontrent Hélène Grandjean et le docteur Deberle. Pleine de rouerie, la mère Fétu exploite la situation jusqu’au bout, trouve les paroles qu’il faut dire pour obtenir des aumônes plus larges, joue vaguement un rôle d’entremetteuse, toujours geignarde et toujours la main tendue. (Une Page d’Amour.)