Garçonnet

— Maire de Plassans. Légitimiste placé en 1849 à la tête de la municipalité. Fort riche, délicat, coquet, a fait installer à la mairie, derrière son cabinet officiel, un élégant réduit. Il est très lié avec le clergé et voit sans enthousiasme un coup d’Etat bonapartiste; néanmoins il fait afficher les dépêches du nouveau gouvernement [123] et est arrêté dans la nuit du 7 décembre, à la mairie, parles insurgés [187] qui le traitent avec douceur [256], l’emmènent comme otage et l’enferment dans l’auberge de la Mute blanche, à Saint-Roure [259]. Délivré le 12 par les troupes de l’ordre [267], il rentre en carriole à Plassans avec les autres libérés [361] et offre un dîner d’apparat au préfet, M. de Blériot, et au colonel Masson [312] qui viennent de noyer l’insurrection dans le sang. (La Fortune des Rougon.)