Hector de La Faloise

— Un jeune provincial venu à Paris pour y achever son éducation. Il a une longue figure maigre [2]. Par son cousin Fauchery, , il a pénétré dans les coulisses et dans le monde de la galanterie. C’est un raseur dont l’unique préoccupation consiste à être très parisien. Amant d’une petite femme des Variétés, Clarisse Besnus, puis de la vieille Gaga qu’il trouvait encore très bien, il a fini par se toquer de Nana, rêvant d’être lancé par une femme à la mode. A ce moment, il est devenu très riche, grâce à la mort d’un oncle ; il est d’un chic extraordinaire, avec son cou maigre entre les pointes rabattues de son faux col, sa taille cassée sous un veston trop court, ses dandinements, ses exclamations de perruche et ses lassitudes affectées de pantin de bois. Il pose au jeune homme ayant abusé de tout et ne trouvant plus rien digne d’être pris au sérieux [441]. Nana lui fait -l’honneur de le ruiner très rapidement, et comme il l’agace, elle s’amuse à le battre, 1’appelant son tiroir à claques. Il assiste à sa propre déchéance avec un rire idiot, en suçant la pomme de sa canne, et, complètement à sec, se réfugie en province, chez un vieux parent maniaque, dont il court la chance d’épouser la fille, très laide et très dévote [487]. (Nana.)