Rosalie Pichon

— Bonne de madame Grandjean. Courte, grasse, la figure ronde sous son étroit bonnet, nez écrasé, bouche rouge, cheveux noirs et drus. Beauceronne. Elle avait été donnée à Hélène par l’abbé Jouve à qui elle avait été recommandée par un curé de village, ancien camarade de séminaire. Rosalie a grandi au presbytère, avec la servante, qui était sa marraine. Elle triomphe dans les petits plats. Avec la permission de madame, elle reçoit chaque dimanche la visite de son fiancé, le soldat Zéphyrin Lacour, en l’honneur de qui elle fait tous les samedis un formidable nettoyage dans sa cuisine [86] et qui se tient bien sage dans un coin. (Une Page d’Amour.)