Pologne

— Un lapin familier, appartenant aux Rasseneur, une grosse mère toujours pleine, qui vit lâchée en liberté, dans la maison. Cette lapine, que Souvarine a baptisée du nom de Pologne, s’est mise à l’adorer, venant flairer son pantalon, se dressant, le grattant de ses pattes, jusqu’à ce qu’il l’ait prise comme un enfant; puis, lassée contre lui, les oreilles rabattues, elle ferme les yeux, tandis que, sans se lasser, il passe la main sur la soie grise de son poil [156]. Surprise un jour par Jeanlin Maheu à la porte de l’estaminet, martyrisée par lui, elle n’a plus fait depuis que des lapins morts. Pour ne pas nourrir une bouche inutile, les Rasseneur l’accommodent aux pommes de terre [453]. (Germinal.)