— Demi-mondaine du second Empire. Très lancée, mais criblée de dettes, elle a fait un habile traité avec Aristide Saccard qui, à la même époque, avait besoin de raffermir sa propre situation. Grâce à une vente de diamants où il achète, à grand tapage, pour sa femme, les bijoux de la demoiselle, Saccard satisfait les créanciers de Laure; il tire celle-ci d’affaire et feint ensuite d’être son généreux amant. Cette combinaison, qui pose Aristide en riche financier, remet la demoiselle en vue et lui fait trouver bientôt un bon naïf, le jeune duc de Rozan, qui dépense avec elle son premier demi-million. (La Curée.)