Ferdinand de Beauvilliers

— Fils du comte. A d’abord causé de mortelles inquiétudes à sa mère, à la suite de quelques folies de jeunesse, des dettes qu’on a dû payer; mais, averti de la situation en un solennel entretien, il n’a pas recommencé, cœur tendre au fond, simplement oisif et nul, écarté de tout emploi, sans place possible dans la société contemporaine. Il s’est engagé dans les zouaves pontificaux, à la suite de la bataille de Castelfidardo, mais manquant de santé, délicat sous son apparence fière, de sang épuisé et pauvre, il est durement éprouvé parle soleil si lourd de Rome et il meurt sans gloire, emporté par les fièvres. (L’Argent.)