Eulalie Bijard

— Fille, aînée des Bijard A deux ans, la petite Lalie a déjà de la raison comme une femme; on peut la laisser seule, elle lie pleure pas, elle lie jolie jamais avec les allumettes [1831. A quatre ans, elle a un large regard noir, d’une fixité pleine de pensées, devant les brutalités paternelles, et elle tient dans ses bras, sans une larme, comme pour la protéger, a petite sœur Henriette A huit ans, quand sa mère morte sous les coups, elle dirige le ménage comme une grande personne, Henriette et le petit Jules sont devenus ses enfants, et c’est son tour d’être la victime de l’alcoolique Bijard. Cette innocente martyrisée se retient de crier pour lie pas révolutionner la maison, elle défend son père, assurant qu’il n’aurait pas été méchant s’il n’avait pas bu, pardonnant parce qu’on doit pardonner aux fous [425]. Elle meurt sous les mauvais traitements et la fatigue, restant jusqu’à son dernier râle la petite maman de tout son monde [518]. (L’Assommoir.)