— Mère de la Pierronne. C’est la veuve d’un haveur mort à la mine ; elle a juré de ne jamais donner sa fille à un charbonnier, elle l’a envoyée en fabrique et ne décolère plus depuis qu’elle l’a vue, sur le tard, épouser Pierron. Tous trois vivent au coron des Deux cent quarante et, dans le bonheur du ménage, la Brûlé hurle avec un enragement de vieille révolutionnaire, ayant à venger contre les patrons la mort de son homme [110]. Elle est terrible, avec ses yeux de chat-huant, son nez en bec d’aigle et sa bouche serrée comme la bourse d’un avare [70]. Son rendre l’indigne par sa lâcheté devant les chefs. Cribleuse au Voreux. elle est une des plus acharnées pendant la grève ; devant la troupe, elle vomit l’injure, elle donne le signal de la lutte à coups de brique contre. les soldats impossibles [484] et, à la première décharge, elle s’abat toute raide et craquante comme un fagot de bois sec, en bégayant un dernier juron dans le gargouillement du sang [487] (Germinal.)