— Maire de Plassans. Petit, épaules carrées, masque fouillé, tournant au polichinelle; parle trop, avec toute une fièvre de restes et de paroles [47]. Très souple, très capable, très actif. Fils de maçon, arrivé au rang d’avocat, est devenu l’amant de madame Rastoil qui l’a tiré de la misère. Marié plus lard, trompé pur sa femme, il l’a surprise trois fois en flagrant délit; pour consentir à la reprendre, on assure qu’il s’est fait donner chaque fois cent mille francs par son beau-père. L’abbé Faujas lu fait parvenir à la députation, sûr que ce gaillard sera très utile à Paris pour certaines besognes [322]. (La Conquête de Plassans.)