— Femme du père Frimat. Elle est réputée au village pour ses connaissances, on a recours à elle dans les cas difficiles afin de s’éviter la visite du vétérinaire. C’est une grande vieille sèche, osseuse, qui soigne son mari et le fait vivre en cultivant elle-même, avec une obstination de bête de somme, l’unique arpent qu’ils possèdent [104]. Sa continuelle doléance est le manque de fumier, elle en est venue à se servir de tout ce que son vieux et elle font, de cet engrais humain si méprisé, qui soulève le dégoût, même dans les campagnes. On l’appelle la mère Caca [123]; ses choux et ses carottes ont beau être superbes, ils subissent une défaveur au marché. La Frimat a les soins les plus attentifs pour son mari; le vieil infirme est devenu comme son enfant, qu’elle porte, change, gâte de friandises [410]. Elle pleure à la pensée qu’il va mourir [514]. (La Terre.)