Labordette

— L’ami des femmes. Elles aiment sa société, on peut l’avoir seul avec soi, n’importe où, sans craindre des bêtises [66]. Il se fait des rentes en leur rendant mille services, en bibelotant leurs petites affaires, et il ne couche jamais. On prétend que Labordette est le fils d’un marchand de chevaux, d’autres disent le bâtard d’une comtesse [12]. C’est. un grand garçon à belle chevelure blonde, d’une tenue irréprochable [14]. Comme, à deux reprises, il s’est battu en duel, on le salue, on J’admet partout. Par ses relations dans le monde des entraîneurs et des jockeys, il a des renseignements particuliers sur les courses [384]. C’est l’éternel intermédiaire. Il s’est entremis entre Nana et Bordenave, entre Bordenave et Muffat. Plus lard, il se rend très utile à Nana pour l’installation de ses écuries et le recrutement de ses domestiques [343]. (Nana.)