— Fille d’Adélaïde Fouque et de Macquart. Mère de François, Hélène et Silvère Mouret. Née à Plassans en 1791, des amours illégitimes d’Adélaïde Fouque et de Macquart [50], elle est élevée dans l’enclos Fouque avec ses frères Pierre Rougon et Antoine, qui la battent avec une égale rudesse. C’est une pauvre petite créature chétive et pâle, chez qui les ressemblances des parents sont comme fondues, avec une empreinte plus profonde du tempérament de sa mère. Elle est fantasque, montrant par moments des sauvageries, des tristesses, des emportements de paria, puis, le plus souvent, elle rit par éclats nerveux, elle rêve avec mollesse, en femme folle du cœur et de la tête. Ses yeux sont d’une transparence de cristal [56]. A dix-neuf ans, elle épouse Mouret, heureuse de fuir une maison où son frère aîné lui rend la vie intolérable. Les époux vont se fixer à Marseille [60]; Ursule reste chétive [141], peu à peu consumée par une phtisie lente, résultat des névroses maternelles, et elle meurt en 1840, laissant trois enfants [160].(La Fortune des Rougon)
Ursule Macquart, née en 1791 ; épouse en 1810, un ouvrier chapelier, Mouret, bien portant et pondéré; en a trois enfants; meurt phtisique en 1840. [Mélange soudure. Prédominance morale et ressemblance physique de la mère]. (Arbre généalogique def Rougon-Macquart.)