Madame Pierre Sandoz

— Une orpheline, la simple fille de petits commerçants sans un sou, mais belle, intelligente [208]. Porte le prénom d’Henriette. Grands, le visage calme et gai, avec de beaux cheveux bruns. S’occupe de la cuisine, est fière de certains de ses plats [249]. C’est elle qui, maintenant, les soirs de réception, va faire sans bruit des visites discrètes et souriantes à la mère du romancier [260]. Lorsque, plus tard, le ménage s’installe dans un vaste appartement delà rue de Londres, Henriette a tout un petit personnel à diriger, et, si elle ne fait plus les plats elle-même, elle continue à tenir la maison sur un pied de chère très délicate, par tendresse pour son mari, dont la gourmandise est le seul vice [435].(L’Œuvre.)