— Une Bourguignonne. Cédant à sa rancune contre les Provençaux qui ont fait mourir son mari, souffrant d’une paralysie lente dont elle les accuse aussi d’être la cause, elle s’est réfugiée à Paris avec Pierre, son fils, qui la fait vivre, grâce à un maigre emploi [35]. Rue d’Enfer, clouée par la souffrance, elle habite une chambre sur le même palier que lui, et se cloître là en une solitude chagrine et volontaire [75], entourée de tendres soins. Plus tard, Pierre Sandoz, marié, gagnant plus largement sa vie, s’est installé dans un petit pavillon de la rue Nollet et c’est là, dans la douce intimité d’une existence à trois, que madame Sandoz a vécu ses dernières années [415]. (L’Œuvre.)