— Vendeuse du rayon de confections, au Bonheur des Dames. Née à Grenoble, où sa famille tient un commerce de toiles, elle a dû être expédiée à Paris pour y cacher une faute, un enfant fait par hasard [62]. Petite, d’une mauvaise chair blanche, avec une mine innocente et dégoûtée, se conduisant très bien, elle offre un parfait contraste avec ce grand cheval de Clara Prunaire. Marguerite est très âpre au gain [110], elle prend avec les clientes une voix sèchement polie, une attitude désagréable de fille vêtue de soie, frottée à toutes les élégances dont elle garde, à son insu même, la jalousie et la rancune [136]. Après quelques années, elle retourne prendre la direction du petit magasin de Grenoble et se marie là-bas, avec un cousin qui l’attendait [491].