— Père de madame Marie Pichon. Petit et sec, très vieux, mine grise. A été pendant trente-neuf ans commis rédacteur au ministère de l’instruction publique. On l’a décoré à soixante ans. Retraité avec deux mille francs, il est rentré dans les bureaux comme expéditionnaire à quinze cents francs, la petite Marie étant née sur le tard. Plus tard, la jeune fille mariée, les Vuillaunie se sont retirés à Montmartre, rue Durantin, venant chaque dimanche passer la journée chez leur gendre. Une première grossesse de Marie leur a paru normale, mais ils ont bien spécifié que le jeune ménage devait s’arrêter là. Deux autres enfants coup sur coup les emplissent de consternation et de colère, ils s’alitent, rompent toute relation avec les Pichon et veulent même les déshériter [466]. (Pot-Bouille.)