« La Curée c’est la plante malsaine poussée sur le fumier impérial, c’est l’inceste grandit dans le terreau des millions. Ma Renée, c’est la Parisienne affolée, jetée au crime par le luxe et la vie à outrance ; mon Maxime, c’est le produit d’une société épuisée, l’homme-femme, la chair inerte qui accepte les dernières infamies ; mon Aristide c’est le spéculateur né des bouleversements de Paris, l’enrichi impudent, qui joue à la Bourse avec tout ce qui lui tombe sous la main femme, enfants, honneurs, conscience. Et, j’ai essayé, avec ces trois monstruosités sociales, de donner une idée de l’effroyable bourbier dans lequel la France se noyait. »